« Créer de beaux objets pour des fonctions particulières et importantes est une façon de rendre hommage à la culture et aux rites ancestraux. »
Lois Etherington Betteridge
Lois Betteridge est une orfèvre primée et l’une des premières femmes au Canada à avoir exercé ce métier. Ses œuvres sont axées sur les liens qui nous unissent au monde. Chaque pièce nous parle par son utilisation dans les rituels ou les célébrations, tant dans le domaine privé qu’à titre officiel. Elle a commencé à travailler l’argent parce que ce métal lui convenait parfaitement. Si elle ne pouvait trouver la forme qu’elle voulait, il lui permettait d’emprunter une autre voie.
Mme Betteridge a été une figure majeure du mouvement canadien des métiers d’art (des modèles uniques plutôt que des pièces produites en masse et l’introduction de programmes de métiers d’art dans les écoles de niveau postsecondaire au lieu de programmes d’apprentissage) depuis sa naissance dans les années 1950. Elle est considérée comme la première orfèvre canadienne moderne à avoir acquis une renommée internationale dans le domaine des métiers d’art.
En 1978, Lois Betteridge est devenue la deuxième lauréate du prix annuel Saidye Bronfman, le prix national canadien le plus prestigieux pour les métiers d’art. En 1997, elle a été nommée membre de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction civile au Canada, pour le dévouement dont elle a fait preuve tout au long de sa vie à l’égard de la collectivité. En 2010, son influence sur le milieu de l’orfèvrerie a été reconnue lorsqu’elle s’est vu remettre le Lifetime Achievement Award de la Society of North American Goldsmiths.