« Dans ces dessins, mon utilisation constante d’images familières de plantes et d’animaux, mais aussi de la silhouette et du visage humains est délibérée. Ces objets universels qui se comprennent aisément servent à réaffirmer ma conviction qu’il importe de se souvenir de ce que nous sommes, de notre lieu d’appartenance et de ce qui possède une valeur permanente. »
Michael Wilcox
C'est pour parfaire son éducation et apprendre un métier que Michael Wilcox entre en apprentissage chez un relieur industriel de sa ville natale, Bristol, en Angleterre. C'est là qu'il découvre que la reliure exige la collaboration d'ouvriers spécialisés aux tâches rigoureusement définies.
Après son arrivée au Canada en 1962, il obtient un contrat de cinq ans pour restaurer la collection de livres de médecine anciens de l’Université de Toronto. Ce projet lui permet d'approfondir et de mettre à jour ses connaissances tout en se familiarisant avec la restauration et la conservation. D'autres commandes privées lui donnent l'occasion de créer des dessins de couvertures.
Aucun aspect de son métier ne lui est étranger, qu'il s'agisse de reliure, de création de couvertures ou d'éditions d'art réalisées à la main.
Les galeries s'intéressent depuis quelque temps à la reliure d'art, signe certain que les relieurs ont conquis leur place dans le monde artistique aux côtés des autres maîtres-artisans.