![William Hazzard, Autour et tamia, 1985, sculpture sur bois, hauteur 37,6 cm, longueur 52,4 cm, largeur 38,5 cm, diamètre extérieur 40 cm. Collection : Musée canadien de l’histoire; Collection Bronfman](/-/media/Images/SaidyeBronfman/Artist_Profiles/William_Hazzard/1984_WilliamHazzard.jpg?h=823&iar=0&w=1920&hash=72ABD57DC8C5C9916CA6307F2F6B9E30)
« Il est difficile et satisfaisant de créer une sauvagine à l’aide de bois et de peinture. Lorsque je sculpte, je pense à chaque os et à chaque plume, et à la relation de l’oiseau avec son milieu. Chaque oiseau possède son propre caractère. »
William Hazzard
William Hazzard a découvert sa vocation par hasard plutôt que par choix délibéré, mais sa réussite n’en est pas moins remarquable. Jeune homme, il aimait dessiner. Ses sujets de prédilection : les animaux sauvages de la Saskatchewan, qu’il rendait déjà avec un réalisme étonnant. Bien des années plus tard, en 1972-1973, il fut cloué chez lui par une longue convalescence et chercha un moyen de s’occuper. Il se mit à emporter son carnet à dessins dehors, à croquer des oiseaux empaillés et des plumages, et à imiter les sculptures animalières d’un célèbre artisan de la région, Bernie Smith. Il apprit seul la sculpture sur bois et se fixa comme but de se perfectionner.
Moins de quatre ans plus tard, il se laissa persuader de présenter quelques-unes de ses pièces au concours de sculpture international, au Maryland. Il remporta quinze rubans dans la classe sculpteur animalier débutant. Depuis, il a remporté assez de trophées et de plaques pour remplir une pièce entière, et ses sculptures ont fait le tour du monde.
Chaque année, le Bill Hazzard Memorial Award est décerné pour la meilleure sculpture, catégorie débutant, qui est présentée à la Saskatchewan Wildlife Art Show and Sale.